Biographie:
Elevé sévèrement par son père dans l'espoir d'en faire un enfant prodige comme Mozart, il s'en est fallu de peu pour que Ludwig Van Beethoven ne soit à jamais dégoûté de la musique.
Cependant, ses dons se développent et il accompagne son professeur de
musique, l'organiste Neef, alors qu'il n'a que 12 ans. A la mort de sa
mère, il doit s'occuper de ses frères, son père sombrant dans l'alcoolisme. Puis il quitte Bonn pour Vienne, où il étudie auprès de Joseph Haydn et Albrechtsberger. Bien accueilli dans la société viennoise, il vit de sa musique et de ses cours . Mais le destin le rattrape : à 29 ans, il se rend compte que ses facultés auditives
s'affaiblissent. Le compositeur surmonte toutefois cette épreuve et se
réfugie dans la composition. Il ne se marie pas et reporte son amour sur son neveu, Karl,
dont il va demander la garde à la mort de son frère. Lorsque, au cours
de l'été 1826, Karl tente de se suicider, le compositeur vit un ultime
drame : sa santé commence à décliner et il s'éteint à Vienne, le 26
mars 1827.
Des anecdotes:
Beethoven a essayé de nombreux échecs sentimentaux, notamment sa relation avec la comtesse Giulietta Guicciardi, dédicataire de la célèbre 'Sonate au Clair de Lune'.
Au moment de la première exécution de la Neuvième Symphonie, qui a lieu à Vienne en 1824, Beethoven est complètement sourd. Mais il insiste quand même pour diriger l'orchestre. Et il continue de diriger même après que la musique s'est arrêtée. Il n'entend pas que l'orchestre a cessé de jouer. Une des soprani lui fait signe, en tirant sur sa manche, de se tourner vers le public qui applaudit.
Des chroniques:
Beethoven présente sa troisième symphonie,
dite héroïque car elle fut composée en hommage à Napoléon Bonaparte, à
Vienne, et marque ainsi un tournant dans sa carrière et dans celle de
la symphonie. Désireux de créer une forme nouvelle, il compose une
oeuvre plus longue, plus expressive, plus technique, autrement dit plus
aboutie que ses précédentes. Il donne ainsi une nouvelle dimension à ce
genre et le fait entrer dans l’ère romantique.
Les amis de Beethoven:
Malgré son caractère difficile, Beethoven se fait facilement des amis. La merveilleuse musique qu'il compose lui vaut respect et admiration.
Pendant une brève période, Haydn lui donne des leçons de piano. Leur relation maître-élève ne donne pas de bons résultats, mais ils deviennent bons amis.
Antonio Salieri est le rival de Mozart et l'ami de Beethoven. Ludwig lui dédie trois sonates pour violon. (Saviez-vous que selon la légende, Antonio Salieri aurait empoisonné Mozart?)
Beethoven habite pendant quelque temps dans la résidence du prince Lichnowsky. Le prince Lichnowsky est un musicien qui étudi et interprète les nouvelles sonates pour piano de Ludwig.C'est lui qui paie la publication de l'opus 1 de Beethoven.
Johann Nepomuk Malzel, le « mécanicien de la Cour », fait également partie du cercle d'amis de Ludwig. Malzel est l'inventeur du chronomètre musical, l'ancêtre du métronome. (Un métronome est un appareil qui bat la mesure pour aider le musicien à suivre le temps.) Beethoven adore le nouveau chronomètre musical, à tel point qu'il compose un petit canon sur les mots : « Ta ta ta lieber lieber Malzel. »
Les dernieres paroles de Beethoven:
À 56 ans, un jour qu'il revient de chez son frère à bord d'une calèche découverte, Beethoven attrape une pneumonie dont il ne se remettra jamais complètement.
À la fin de l'après-midi, le 26 mars 1827, Ludwig, malade, est couché. À l'extérieur, un orage se prépare. Le ciel s'obscurcit. Un éclair illumine sa chambre et un grand coup de tonnerre se fait entendre. Beethoven œuvre les yeux, lève le bras et rend l'âme.
Les funérailles de Ludwig van Beethoven sont grandioses. Vingt mille personnes défilent dans les rues de Vienne le 29 mars 1827. On doit appeler des soldats pour maîtriser la foule accablée de douleur. Neuf prêtres bénissent sa dépouille. Sa tombe est marquée d'une simple pyramide sur laquelle est gravé un seul mot : "Beethoven" Sa dépouille repose maintenant au Cimetière central de Vienne, aux côtés de celle du compositeur autrichien Franz Schubert.
Ses dernières paroles ont été : « Au Ciel, j'entendrai. »